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LES GRANDS PHILOSOPHES

 

* Thalès de Milet :

Est tenu pour le premier philosophe, scientifique et mathématicien grec. Il est aussi vu comme un homme politique, si l’on tient compte de sa participation au groupe des « Sept Sages ». Pour lui, le monde est un. Cette thèse est une grande innovation, car elle suppose l’affirmation de vérités, non à partir de quelques objets singuliers, comme c’était le cas avant lui pour les Égyptiens ou les Babyloniens, mais pour une infinité d’objets contenus dans le monde et pour le monde lui-même. Il énonce donc des vérités concernant une classe entière d’êtres. Ainsi, selon l’helléniste allemand Zeller (XIXe siècle), l’apport majeur de Thalès est d’avoir généralisé et conceptualisé ses observations, d’être parvenu au concept de l’« un » sans se perdre dans l’accumulation d’observations disparates.

tales



* Pythagore :

Va apporter à notre civilisation le début de la connaissance de la mathématique. En effet, il affirme que toutes les choses sont nombres. C'est le début de la notion d'éléments, qui sera reprise plus tard par Euclides. Selon Proclos, c’est Pythagore qui étudia le premier la géométrie depuis ses premiers principes afin de lui donner une méthode non empirique purement intellectuelle. C'est le témoignage le plus précis que nous ayons sur la méthode philosophique de Pythagore. Il est bien connu pour le théorème de géométrie qui porte son nom : le Théorème de Pythagore.

pitagoras

 

* Parménide :

Autre philosophe de l’époque présocratique, « l'être» est, et le « non-être », n'est pas. Cette proposition peut sembler insignifiante mais elle est en réalité, comme fondement de sa doctrine, porteuse de développements d'une portée très importante : c'est le germe du principe selon lequel une chose ne peut être ce qu'elle est, et en même temps, son contraire. Ce principe est à la base de toute la logique aristotélicienne et, de ce fait, de toute notre logique occidentale, qui a fondé la science moderne. Grâce à cette conception de la réalité ontologique, Parménide a ouvert la voie à la philosophie des idées. Il a fourni la notion de méthode et apporté des idées fondamentales à la philosophie. Sa distinction de la vérité et de l'opinion annonce celle qu'établira Platon entre la science et la conjecture.

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C’est aussi à l’époque présocratiques que le  concept d’énergie introduit par Héraclite d'Éphèse, c'est-à-dire la notion de « substance » permanente, immortelle et la notion de matière, composée d'atomes définie par Démocrite,  apparaissent.
L’hypothèse atomiste qui sera plus tard vérifiée, résout tous les corps en particules indestructibles qui s’agrègent ou se désagrègent selon leurs rencontres et leurs chocs. 
Cette idée binaire d’un mécanisme universel qui s’étend, pareil à lui-même, à travers l’infinité de l’espace et du temps, restera désormais comme un type achevé de théorie physique.

 


 

 

 

 

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