LES GRANDS PHILOSOPHES
* Saint Augustin :
(354-430) un des quatre Pères de l’Église, est un philosophe métaphysicien de l’école scolastique. Pour lui, la foi en un Dieu d'amour et d’intelligence est vitale car elle est l’adhésion de l’âme aux principes premiers et nous met donc en possession de la vérité.
L’amour, s’il précède l’intelligence, n’est pas de nature à ruiner la raison.
La foi est une croyance en quelque chose d’invisible. Augustin répond à ceux qui pensent que l’on ne peut croire en ce qui ne tombe pas sous les sens (extérieurs ou intérieurs), en affirmant que nous croyons toujours à certaines choses que nous ne percevons pas, telle que, par exemple, la bienveillance d’un ami. L’esprit humain ne peut donc se passer de foi, à moins de vivre comme une bête. La foi aux choses invisibles n’est donc pas en elle-même irrationnelle, mais fait partie, d’une manière raisonnable et nécessaire, de la vie humaine.
* Saint Thomas d'Aquin :
(1224-1274) Pour lui, il y a aucun antagonisme entre chrétienté et philosophie car sa thèse est que l’amour et raison ne peuvent se contredire car elles émanent toutes deux de Dieu ; elles sont des manifestations de la nature divine.
La théologie et la philosophie ne peuvent donc pas parvenir à des vérités divergentes. Cependant, il faut bien notamment préciser que nous sommes en face d’une logique métaphysique et religieuse. C’est-à-dire que le salut et la vie éternelle vont être concédés par Dieu, le créateur et le recteur de l’univers. En résumé, l’homme ne peut être sauvé que par Le Suprême. D’où la foi en lui. En conséquent, pour accéder à cette vie éternelle, il va falloir l’aimer et le comprendre comme il le fait avec nous.